Force Affective Texte 1

Je suis la sœur cadette des 3 forces de vie, plus jeune que l’instinct, plus vieille que le mental. Mon âge respectable qui se dit en millions, 65 pour tout dire, me situe à l’époque des premiers mammifères. La science me localise dans le système limbique, cet endroit du cerveau où surgit, vibre et meurt ce trouble envahissant que l’on nomme émotion.

On me confond souvent avec le sentiment qui est, tout comme moi, d’ordre psychologique. Mais nos similitudes ne signifient pas que nous sommes tous les deux de nature identique. Je suis bien antérieure au sentiment de haine, de colère ou de joie, qui affecte le Soi, ce Soi auquel j’apporte ma force émotionnelle. Vous me verrez souvent associée au doute, à la honte parfois, ce qui n’est pas exact : le doute est un état, ce que je ne suis pas, la honte un sentiment, que peuvent éprouver tous les ennéatypes alors que je m’attache à trois d’entre eux seulement.

Si j’apparais souvent lorsque se manifeste un sentiment quelconque, je n’y pas toutefois essentiellement liée. Je peux donc m’exprimer sans être accompagnée et vous serez alors ébranlé, bouleversé, sans pouvoir qualifier ce désordre intérieur, ce qui ne fait qu’accroître votre confusion. Un sentiment par contre ne survient jamais seul, un complément de nom et un flot d’émotion viennent en préciser le sens et la portée.

Je ne suis finalement qu’une vague agitation, un trouble général, que traduisent parfois des signes physiologiques comme des palpitations, une rougeur du visage, ou bien des tremblements. Mais je n’ai rien à voir avec la sensation, de chaleur, de fatigue, de faim ou d’oppression, qui est une réaction d’ordre physiologique à une information transmise par nos sens.

Je suis celle qui gouverne votre vie affective, vous permet d’éprouver vis-à-vis de vous-mêmes et vis-à-vis des autres les sentiments variés qui colorent vos journées. J’ai ma propre mémoire, qui m’aide à vous construire un présent agréable, ignorant des souffrances dont le cœur et le corps gardent le souvenir. C’est moi qui fais de l’homme un animal social, rend possible l’échange avec ceux qui comme vous recherchent le partage, qui commence très tôt, avec le maternage, et qui ne disparaît que lorsque s’est éteinte la flamme de la vie.

Je suis la terre fertile sur laquelle s’épanouit la sensibilité, cette capacité plus ou moins aiguisée qui pressent et devine ce qui ne se voit pas, ce qui ne se sait pas, échappe à l’entendement et à la volonté. Si vous êtes capables de vous adapter en toutes circonstances, c’est parce que je suis là, toujours en mouvement, prête à prendre la forme qui vous convient le mieux. Mais cette motilité, vous lui devez aussi votre instabilité, elle qui transparaît dans vos sautes d’humeur, explique vos coups de cœur et vous empêche d’agir comme l’être de raison que vous êtes pourtant. Si parfois vous semblez frivole et versatile, peu digne de confiance, c’est mon agilité qu’il faut incriminer.

Je reste malgré tout la plus valorisée des trois forces de vie et je suis étonnée quand je vois que toujours c’est la vie cérébrale que vous m’opposez, à mon grand avantage. Or il peut m’arriver d’être en conflit ouvert avec la volonté qui, portée par l’instinct, contrôle et meut le corps. Vous ne devriez pas accorder plus de poids à l’une d’entre nous car c’est de notre union que vous êtes issus. Et comme la tempérance de la force mentale, comme l’impétuosité de la vie instinctive, je suis écartelée entre une aspiration à pousser hors de lui ce Soi clos sur lui-même, et une réticence à quitter le bien-être que m’assure la routine de sa vie habituelle.

Force Affective Texte 1

Je suis la sœur cadette des 3 forces de vie, plus jeune que l’instinct, plus vieille que le mental. Mon âge respectable qui se dit en millions, 65 pour tout dire, me situe à l’époque des premiers mammifères. La science me localise dans le système limbique, cet endroit du cerveau où surgit, vibre et meurt ce trouble envahissant que l’on nomme émotion.

On me confond souvent avec le sentiment qui est, tout comme moi, d’ordre psychologique. Mais nos similitudes ne signifient pas que nous sommes tous les deux de nature identique. Je suis bien antérieure au sentiment de haine, de colère ou de joie, qui affecte le Soi, ce Soi auquel j’apporte ma force émotionnelle. Vous me verrez souvent associée au doute, à la honte parfois, ce qui n’est pas exact : le doute est un état, ce que je ne suis pas, la honte un sentiment, que peuvent éprouver tous les ennéatypes alors que je m’attache à trois d’entre eux seulement.

Si j’apparais souvent lorsque se manifeste un sentiment quelconque, je n’y pas toutefois essentiellement liée. Je peux donc m’exprimer sans être accompagnée et vous serez alors ébranlé, bouleversé, sans pouvoir qualifier ce désordre intérieur, ce qui ne fait qu’accroître votre confusion. Un sentiment par contre ne survient jamais seul, un complément de nom et un flot d’émotion viennent en préciser le sens et la portée.

Je ne suis finalement qu’une vague agitation, un trouble général, que traduisent parfois des signes physiologiques comme des palpitations, une rougeur du visage, ou bien des tremblements. Mais je n’ai rien à voir avec la sensation, de chaleur, de fatigue, de faim ou d’oppression, qui est une réaction d’ordre physiologique à une information transmise par nos sens.

Je suis celle qui gouverne votre vie affective, vous permet d’éprouver vis-à-vis de vous-mêmes et vis-à-vis des autres les sentiments variés qui colorent vos journées. J’ai ma propre mémoire, qui m’aide à vous construire un présent agréable, ignorant des souffrances dont le cœur et le corps gardent le souvenir. C’est moi qui fais de l’homme un animal social, rend possible l’échange avec ceux qui comme vous recherchent le partage, qui commence très tôt, avec le maternage, et qui ne disparaît que lorsque s’est éteinte la flamme de la vie.

Je suis la terre fertile sur laquelle s’épanouit la sensibilité, cette capacité plus ou moins aiguisée qui pressent et devine ce qui ne se voit pas, ce qui ne se sait pas, échappe à l’entendement et à la volonté. Si vous êtes capables de vous adapter en toutes circonstances, c’est parce que je suis là, toujours en mouvement, prête à prendre la forme qui vous convient le mieux. Mais cette motilité, vous lui devez aussi votre instabilité, elle qui transparaît dans vos sautes d’humeur, explique vos coups de cœur et vous empêche d’agir comme l’être de raison que vous êtes pourtant. Si parfois vous semblez frivole et versatile, peu digne de confiance, c’est mon agilité qu’il faut incriminer.

Je reste malgré tout la plus valorisée des trois forces de vie et je suis étonnée quand je vois que toujours c’est la vie cérébrale que vous m’opposez, à mon grand avantage. Or il peut m’arriver d’être en conflit ouvert avec la volonté qui, portée par l’instinct, contrôle et meut le corps. Vous ne devriez pas accorder plus de poids à l’une d’entre nous car c’est de notre union que vous êtes issus. Et comme la tempérance de la force mentale, comme l’impétuosité de la vie instinctive, je suis écartelée entre une aspiration à pousser hors de lui ce Soi clos sur lui-même, et une réticence à quitter le bien-être que m’assure la routine de sa vie habituelle.

Force Affective D1
Image is not available
Image is not available
Image is not available

La vie Affective

Se libérer

Je prends de la distance

Image is not available
Image is not available
Image is not available

La vie affective

Se perdre

Je joue avec
les sentiments

Force Affective D2
Image is not available

Je manipule
les autres

Image is not available

Je ressens
et comprends

Force Affective D3
Image non disponible

Je manipule
les autres

Je m'agite
et m'éparpille

Image non disponible

Je ressens
et comprends

Je suis
le cours des choses

Force Affective D4
Image non disponible

Je m'agite
et m'éparpille

Je me plains

Je manipule
les autres

Image non disponible

Je suis
le cours des choses

Je me renouvelle

Je ressens
et comprends